Clara Scremini est heureuse de présenter pour la première fois en France le travail de l’artiste polonaise Agnieszka Lesniak.
L’exposition est le résultat d’une recherche continue d’une forme spatiale idéale. Les sculptures en verre de l’artiste évoquent les travaux architecturaux par leur monumentalité. Leur présence est résolument définie dans l’espace, tout en étant au-delà du réel.
Le travail de cette artiste s’inscrit dans la lignée des sculptures d’Anthony Caro, artiste britannique né en 1924, par l’assemblage des lignes et des plans où le volume devient minimaliste. Elle revisite l’abstraction des formes pour l’intégrer dans la sculpture contemporaine.
Dans sa recherche artistique, Agnieszka Lesniak s’efforce d’obtenir une sorte d’ordre, un idéal de pureté de lignes et de luminosité des formes.
Elle combine les contrastes en alliant la transparence immatérielle et les couleurs du verre. Elle visualise les concepts « géométriques » où « géo » renvoie à la terre, la matière et « métrie » au concept d’espace dimensionnel.
Agnieszka Lesniak se définit elle-même comme « une architecte de l’espace idéal ».
« Mes sculptures sont créées à partir de l’inspiration de
l’architecture. Je réfléchis à la construction, la tension et le contraste, éléments essentiels dans mon travail.
Chaque ligne, angle, et perspective possède sa propre réalité. La combinaison de couleur, de transparence et de lumière définit la matérialité et l’immatérialité du monde qui l’entoure. Je suis le grain de la surface mate du verre, j’assemble les éléments, et enfin, au cours du polissage, je vois leur construction intérieur. »
Agnieszka Lesniak
Clara Scremini Gallery choisit de présenter les dessins de Patrice Goupil pour la beauté de son geste et l’émotion de son regard.
« Dans les paysages intérieurs de Patrice Goupil, il y a aussi quelques fantômes, des silhouettes, des ombres de troncs ou d’êtres, qui surgissent d’un fond qui semble aussi les absorber, en préservant leur mystère. Entre apparition et disparition, le peintre entretient une vibration magique qui nous place à la frontière de l’être et du non-être. C’est sa manière, peut-être, en explorant les limites, d’adresser une ultime prière à la Vie. »
Molly Mine
Extrait du catalogue de l’exposition de Patrice Goupil « Dessins » au Palais Bénédictine de Fécamp, 2014