Fernando Casasempere, né en 1958 au Chili et vivant à Londres, travaille la porcelaine à contre-courant.
La forme carrée lui permet de créer une dynamique intérieure entre la solidité statique de son matériau et le mouvement des courbes et des lignes.
Le résultat est un détournement d’argiles, un emmêlement d’ouvertures et d’interstices aux protubérances asymétriques et nervures singulières.
Ses céramiques sont des condensés de paysages chiliens donnant à voir des déserts, des cordillères, des lacs, des vallées, des enchaînements de massifs et de pics, comme s’il avait absorbé l’énergie de la nature pour nous en transmettre l’essence.
Les sculptures de Casasempere ont été présentées dans de nombreuses expositions de groupe, y compris le Centro Cultural Estacion Mapocho, Santiago, Chili, 1995 ; le Musée d’art contemporain, Osaka, 1993; le Musée Hara, Tokyo, 1992. En 2005, son travail est exposé au New Art Centre de Londres.
Son travail est présent dans de nombreuses collections publiques, y compris le Victoria and Albert Museum de Londres, ainsi que dans des collections privées en Espagne, aux États-Unis, au Moyen-Orient et en Amérique latine.
Les images uniques de Patrice Goupil né en 1959 en Normandie, toujours frontales, se donnent immédiatement, dans un face à face qui force la contemplation.
Elles flottent dans l’espace de la feuille, comme des apparitions, des visions, des images rêvées :
« Dans les paysages intérieurs de Patrice Goupil, il y a aussi quelques fantômes, des silhouettes, des ombres de troncs ou d’êtres, qui surgissent d’un fond qui semble aussi les absorber, en préservant leur mystère. Entre apparition et disparition, le peintre entretient une vibration magique qui nous place à la frontière de l’être et du non-être. C’est sa manière, peut-être, en explorant les limites, d’adresser une ultime prière à la Vie. »
Molly Mine
Extrait du catalogue de l’exposition de Patrice Goupil « Dessins » au Palais Bénédictine de Fécamp, 2014
Ses dessins sont présents dans de nombreuses collections privées en France.
Il a été exposé en 2014 au Plais Bénédictine de Fécamp et en 2015 au couvent des Dominicaines à Pont-L’Evêque en Normandie.
Un catalogue a été édité pour l’exposition de Patrice Goupil.